La médecine bucco-dentaire va davantage évoluer dans les dix prochaines années que sur les trente dernières. À ce titre, nous souhaitons porter notre voix et notre contribution aux débats actuels », indique le Comident dans une « Note de position sur l’avenir de la santé bucco-dentaire » publiée le 8 décembre.
Le Comident, qui regroupe les fabricants et distributeurs de la filière de santé bucco-dentaire, prend position sur plusieurs des sujets qui animent actuellement les négociations conventionnelles. Il partage avec le gouvernement l’idée d’une « base de soins dentaires nécessaires sans reste à charge » tout en conservant la liberté de choix des patients. Les industriels se disent également favorables à plus de prévention. Ils voudraient par exemple « la mise en place d’examens de prévention plus fréquents sous forme d’une visite périodique obligatoire » et, pour la parodontologie, l’entrée des hygiénistes dans les cabinets dentaires ou au moins « une formation des assistantes dentaires recevant une délégation de tâche ».
Le Comident rappelle par ailleurs que « la nomenclature doit s’adapter à l’évolution rapide de la médecine bucco-dentaire, et non l’inverse » et qu’ainsi, la dentisterie minimalement invasive devrait y faire son apparition. « La qualité, les techniques et protocoles reconnus doivent être les bases de cette nomenclature, explique l’association. À ce titre, un comité d’experts indépendants doit être nommé afin de suivre l’évolution des nouvelles techniques et technologies pour faire évoluer la nomenclature et ainsi coller au plus près des dernières données acquises de la science. »
Les industriels se positionnent dans le débat conventionnel
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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