Le sondage permet aussi de mesurer le point de vue que les chirurgiens-dentistes portent sur eux-mêmes. C’est à l’opposé de ce que pensent les Français et ce n’est, hélas, pas très joyeux : 92 % des praticiens sondés ont le sentiment que l’image de leur profession s’est détériorée depuis ces dix dernières années et une majorité (55 %) ne conseilleraient pas à leurs enfants de faire le même métier qu’eux. Enfin, 65 % des chirurgiens-dentistes, comme tous les professionnels de santé (75 % en moyenne), estiment que leur Ordre ne les représente pas de façon optimale.
Les Français ont une bonne opinion des chirurgiens-dentistes
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
86 % des Français ont une bonne opinion générale des chirurgiens-dentistes, 87 % estiment qu’ils ont de bonnes relations avec eux, 59 % considèrent que le prestige de cette profession s’est renforcé ces dix dernières années et 72 % conseilleraient à leurs enfants d’embrasser cette profession, selon le Baromètre santé 360 Odoxa-NEHS-Asip Santé-Orange Healthcare publié le 12 novembre.
Réalisé par Internet auprès de 996 Français représentatifs ainsi que 697 professionnels (dont 591 libéraux et seulement 66 chirurgiens-dentistes), le Baromètre santé 360 montre que si les Français aiment leurs dentistes, comme les autres professionnels de santé d’ailleurs (91 % des sondés ont une bonne opinion de ceux qui les soignent : médecins, pharmaciens, sages-femmes, kinés…), ils ne les comprennent pas toujours. Le reste à charge zéro en dentaire ? Les sondés en sont certains, c’est une bonne chose pour les patients (90 %), pour le niveau des frais de santé (70 %), pour la Sécurité sociale (59 %) et… pour les chirurgiens-dentistes eux-mêmes (70 %) ! Évidemment, les praticiens interrogés pensent tout l’inverse. C’est une catastrophe, pour eux (91 %), pour les patients (79 %), mais aussi pour la Sécurité sociale (55 %).
De la même manière, le grand public est globalement favorable au déconventionnement des médecins qui s’installeraient dans des secteurs déjà surmédicalisés (62 %), à la vaccination par les infirmiers (69 %) et les pharmaciens (53 %) sans prescription du médecin ou encore à la prescription de certains médicaments comme des antalgiques ou des antiseptiques par les infirmiers (63 %). Autant d’opinions très loin d’être partagées par les médecins…
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