Après la décision de la Cour d’appel d’Aix-en-Provence du 27 septembre, enjoignant le CLESI de cesser de dispenser des cours d’odontologie, à Toulon comme à Béziers sous peine d’une astreinte de 5 000 € par jour de retard (lire id n° 33), son directeur, Bruno Ravaz, assure dans Le Monde du 28 septembre et sur la page Facebook du CLESI que l’école va proposer à ses 80 étudiants inscrits en première et deuxième années d’odontologie « un cursus en biotechnologie, centré sur les matériaux, les prothèses, la radiologie, qui permettra à nos étudiants de créer les robots qui remplaceront les dentistes ».
Pour ceux qui ne voudraient pas de ce cursus, « nous ferons en sorte de rembourser leurs frais de scolarité », affirme-t-il. L’Union des Étudiants en Chirurgie-Dentaire (UNECD) se félicite de son côté de cette décision de justice, mais annonce qu’elle continuera à se battre « pour qu’une fois pour toutes, le CLESI ferme ses portes à jamais ». Si l’établissement ne forme plus d’étudiants en chirurgie dentaire, il dispense toujours des formations de préparation aux concours d’infirmier et en kinésithérapie.
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