Il est temps que l’ego et le corporatisme des professions de santé soient mis de côté. Pour répondre à un système de santé engorgé, libérons du temps médical, travaillons en collaboration dans le cadre d’un exercice coordonné pluridisciplinaire. »
Les syndicats étudiants kinés, orthophonistes et infirmiers signent un communiqué commun le 9 janvier et défendent la proposition de loi de la députée Stéphanie Rist (groupe Renaissance) déposée en octobre dernier (lire Id n° 38 du 02/11/2022).
Celle-ci vise l’adoption de « protocoles de coopération et le développement de la pratique avancée » dans ces professions qui permettraient notamment l’accès direct des patients à ces professionnels. « Il nous faut ouvrir la possibilité d’exercer, sans prescription médicale, expliquent les étudiants. Celle-ci est un verrou à l’accès aux soins, elle ne valorise pas leur expertise ni l’ensemble des connaissances acquises durant leur formation. Limiter l’accès par un médico-centrisme décisionnaire diminue grandement la capacité d’exercice et ne participe en rien à faciliter le parcours du patient. »
Dans le domaine dentaire, les étudiants de l’Union nationale des étudiants en chirurgie dentaire (UNECD) soutiennent cette proposition de loi qui pose aussi le cadre juridique de la profession d’assistant en médecine bucco-dentaire (AMBD) ou « assistante dentaire de niveau deux », ouvrant la voie à la création de ce nouveau métier.
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