Séance C13 (Entretien Clinique) – 14 septembre
En raison du vieillissement de la population, le traitement de l’édentement complet reste une réalité clinique. La prothèse amovible complète (PAC) doit répondre à des objectifs biomécaniques, fonctionnels et psychologiques. Son succès est conditionné dès le départ par la réussite des empreintes primaires puis secondaires. Or, souvent, le praticien s’interroge quant à l’indication des matériaux d’empreinte et à la manière d’objectiver la qualité d’une empreinte de prothèse complète. L’objectif de cette séance est de simplifier le raisonnement en PAC et de mettre en place un protocole simple, rigoureux et reproductible pour réaliser les empreintes. Parmi les thèmes abordés, on retrouvera le choix des matériaux à empreinte (alginate versus plâtre, pâte oxyde de zinc vs polysulfures, pâte de Kerr…), l’évaluation de la qualité des empreintes primaires et secondaires, la gestion du porte-empreinte individuel ainsi que le protocole d’enregistrement du joint périphérique lors de l’empreinte secondaire.
L’empreinte primaire permet l’enregistrement de la surface d’appui et de la position des organes para-prothétiques au repos. Elle est en général de type mucostatique. Elle permet la confection du porte-empreinte individuel (PEI). Il servira à réaliser l’empreinte secondaire, également appelée empreinte anatomo-fonctionnelle. Elle permet l’enregistrement de la ligne de réflexion muqueuse et de la mobilité des organes para-prothétiques (langue, joues, lèvres). Quel que soit le matériau utilisé, le praticien doit effectuer la cartographie de l’empreinte, fondée sur une observation clinique rigoureuse. Ainsi, la maîtrise des étapes cliniques permet de bien réussir ses empreintes et de gagner du temps. Pourtant, il peut être confronté à des difficultés pour réaliser ou valider l’empreinte, ce qui peut compromettre le succès du traitement. Quelques exemples sont décrits ci-dessous.
Au moment de l’empreinte primaire, le praticien est souvent habitué à les réaliser avec des porte-empreinte de prothèse fixée et de l’alginate. Pourtant, il existe d’autres manières plus aisées afin de bien débuter la thérapeutique en PAC.
Comment sélectionner son porte-empreinte du commerce en PAC ? Comment aborder sereinement l’empreinte au plâtre ?
Par la suite, le praticien appréhende parfois la séance d’empreinte secondaire : séance trop longue, fatigue du patient, porte-empreinte non retouché, joint périphérique négligé, matériau d’empreinte non toléré par le patient…
Comment valider un porte-empreinte individuel ? Comment enregistrer rapidement le joint périphérique ?
Comment choisir son matériau à empreinte secondaire ?
Le praticien sera guidé tout au long de cette séance par des cas cliniques concrets rencontrés au cabinet dentaire, et par des protocoles « step-by-step » afin de prendre conscience que les empreintes en prothèse amovible complète sont, d’une part, essentielles à la finalité thérapeutique et, d’autre part, aisément réalisables au cabinet en un temps modéré. Il est certain que la PAC a encore de beaux jours devant elle, et pratiquer cette discipline avec plaisir n’est pas utopique !
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