Le recours au « parcours de soins officinal » (PSO), par lequel le patient se rend directement en officine sans passer par son médecin ou les urgences, « permet d’éviter 144 millions de consultations médicales pour des maux du quotidien, ce qui a représenté en 2023 une économie de plus de 3,1 milliards d’euros pour l’assurance maladie (l’équivalent de 36 % du déficit en 2023) et 161 millions pour les patients », indique NèreS, l’association des laboratoires qui fabriquent des médicaments d’automédication le 5 septembre.
Dans une nouvelle étude, l’association estime que des économies supplémentaires pourraient être obtenues à travers le délistage sans déremboursement de 99 molécules déjà délistées dans au moins un pays européen, mais pas encore en France : 65 molécules au Royaume-Uni, 41 au Portugal, 40 en Allemagne, 34 en Italie et 29 en Espagne (dermatologie, système musculo-squelettique, antiparasitaire, etc.). Cet élargissement du PSO permettrait entre 201 et 377 millions d’économies annuelles pour l’assurance maladie et entre 99 et 184 millions pour les complémentaires santé.
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