« Il y a quelques semaines, les premiers diplômés issus de ce système se sont présentés devant le conseil départemental de l’Ordre du Var et ont pu s’inscrire sans aucune difficulté », s’alarme la FSDL le 2 octobre. Ces étudiants ont passé les deux premières années de leur cursus au sein du CLESI avant de poursuivre leurs études à l’Université Fernando Pessoa au Portugal. Or, si cette dernière est dûment reconnue par les autorités portugaises, il n’en va pas de même pour le CLESI, qui a été condamné par la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence le 27 septembre 2016.
Il lui a été interdit de dispenser des cours d’odontologie en France. Le CLESI n’a, en effet, jamais reçu l’agrément conjoint des ministères de la santé et de l’enseignement supérieur lui permettant de dispenser ces cours. « Comment accepter que des étudiants ayant passé 2 ans dans un établissement pourtant condamné par la justice française, puissent poursuivre un cursus universitaire au Portugal pendant 3 ans et revenir s’inscrire ?, s’interroge le syndicat. Il en va de la santé des patients, soignés par des dentistes qui ne sont pas reconnus et donc de la crédibilité de notre profession ». « Cette structure est illégale, ces diplômes n’ont aucune légitimité, affirme la CNSD le même jour, il ne peut y avoir aucune validation des équivalences par d’autres universités. »
La FSDLa envoyé un courrier au président de l’Ordre du Var pour en savoir plus. La CNSD, de son côté, a alerté les ministres de la Santé, de l’Enseignement Supérieur et la directrice de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS).
Les diplômés du CLESI s’installent
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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