En soixante-cinq ans, de 1950 à 2015, la part des dépenses de santé dans la richesse nationale a été multipliée par 3,5, passant de 2,5 % du PIB en 1950 à 8,9 % en 2015, montre une étude publiée par la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) le 26 juillet.
Cela représente, en valeur, une croissance annuelle de 10 % en moyenne, tandis que le PIB progressait de 7,9 % par an. Cette forte croissance n’est pas sans effet. Elle s’est accompagnée « d’une amélioration régulière de l’état de santé de la population : l’espérance de vie a progressé par exemple de seize années de 1950 à 2015 », souligne la DREES. Schématiquement, deux grandes périodes peuvent être distinguées.
De 1950 à 1985, le système de santé monte en charge tant sur le plan de la demande et de l’offre que du financement et du mode de régulation. Il en résulte une très forte croissance des dépenses. Durant les trente années suivantes, les dépenses de santé ralentissent nettement, sous l’effet des mesures prises pour en maîtriser la croissance.
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