Tancées le 18 décembre dernier par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, puis, le même jour, par le Président de la République, Emmanuel Macron, pour avoir annoncé et mis en place des hausses de cotisations en 2019 pour amortir l’impact de la réforme du « reste à charge zéro », les complémentaires santé ont fait marche arrière. Elles se sont engagées, le 20 décembre, à « neutraliser, par un reversement », la hausse des tarifs déjà prévue pour 2019 sur les contrats de base qui sont « généralement souscrits par les personnes aux revenus modestes », a expliqué la ministre de la Santé dans un communiqué du 20 décembre.
Plus de 5 millions de personnes devraient bénéficier de ce remboursement pour un montant global de 70 millions d’euros. Les complémentaires ont aussi promis « qu’aucune augmentation de tarif » ne découlerait de la mise en place du RAC 0, contrairement à ce que certains organismes avaient écrit à leurs assurés. Enfin, elles ont accepté de « contraindre leurs frais de gestion » en 2019 et de discuter « d’une réduction de ceux-ci sur plusieurs années ».
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