Les praticiens américains suivent de près l’état de santé général de leurs patients montre un sondage de l’Association dentaire américaine (ADA) publié le 21 avril. Lors d’une première consultation 60 % d’entre eux disent passer systématiquement en revue les antécédents médicaux et la liste des médicaments éventuellement prescrits au patient, selon cette étude réalisée par mail auprès de 258 praticiens membres de l’association en novembre 2021.
A chaque rendez-vous ultérieurs, trois quarts d’entre eux demandent et notent d’éventuels changements et un tiers relèvent les visites chez d’autres professionnels de santé. Ces tâches sont alors effectuées le plus souvent par l’assistante dentaire (34 %) ou l’hygiéniste (32 %).
Mais mieux encore, 85 % des chirurgiens-dentistes recueillent et enregistrent régulièrement (57 % systématiquement) au moins un des quatre signes vitaux de leurs patients : pouls, température, fréquence respiratoire ou pression artérielle. Les praticiens américains sont en effet autorisés à réaliser ces mesures dans leur cabinet.
32 % des répondants déclarent que la surveillance des maladies fait partie de leur champ de compétences et, parmi elles notamment, les maladies cardiovasculaires, les cancers, les désordres alimentaires et les maladies infectieuses.
Outre les caries et les maladies parodontales, un praticien sur deux prend le temps de détecter les signes d’un cancer de la bouche et de l’oropharynx. Enfin, en moyenne, chaque semaine, 12 % des patients des dentistes interrogés sont dirigés vers un autre professionnel de santé pour avis.
« La plupart des dentistes utilisent les antécédents médicaux, la liste des médicaments du patient et recueillent les signes vitaux, mais la fréquence et l’application de ces évaluations est trop variable, selon l’ADA. Il est possible d’améliorer encore la communication et le partage de données entre tous les professionnels de santé pour avoir un effet positif sur la santé globale du patient ».
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