Les CDF et l’UD ont signé l’avenant n°3 à la convention dentaire

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Information dentaire

Les Chirurgiens-Dentistes de France (Les CDF) et l’Union Dentaire (UD), les deux syndicats signataires de la convention ont signé le 27 novembre avec l’Assurance maladie, l’avenant n°3 à cette convention. En discussion depuis un an, un consensus s’est récemment dégagé.

Les deux syndicats ont obtenu une simplification du nouveau devis conventionnel. « Le devis qui sera rempli par les consœurs et les confrères, demain, ne présentera qu’une proposition thérapeutique établie par le praticien et ne fera apparaitre que des informations sur les alternatives en RAC 0 et RAC modéré que le praticien ne sera pas dans l’obligation de réaliser », se satisfait l’UD. Les colonnes du devis actuel indiquant le prix de vente, les charges de structure et les montant des prestations de soins vont disparaître au profit d’une seule faisant apparaître les honoraires englobant le prix de vente.

L’indexation des plafonds des tarifs de prothèse se déclenchera dès que la variation de l’indice dentaire dépassera 1 %. Cet indice dentaire prendra en compte, l’inflation et les charges des cabinets (indices INSEE et déclarations 2035 fournies par les Associations de gestion agréées). « Les revalorisations auront la même valeur que la variation constatée », indique l’Union Dentaire. Les premières évaluations se feront en Commission paritaire nationale dès 2020 avec possibilité d’indexation début 2021 ».

Enfin, Les CDF ont obtenu que des dispositions inscrites dans l’avenant n° 7 de la convention des médecins soient aussi applicables aux chirurgiens-dentistes. Comme pour les stomatologistes, un supplément de 125 € sera alloué aux chirurgiens-dentistes lors de l’avulsion en ambulatoire des 4 dents de sagesse retenues ou incluses dans une même séance.

Depuis 2012 le syndicat réclamait cette mesure qui « contribue à limiter le volume des interventions à l’hôpital et génèrent des économies non négligeables » et rétablit les « différences tarifaires pour un même acte, qu’il soit réalisé par un stomatologiste ou par un chirurgien-dentiste ».

« Les syndicats signataires ont démontré que la détermination à ne rien lâcher, la persévérance et la pertinence des arguments, font davantage avancer les dossiers que la posture de la chaise vide et la critique aveugle et stérile sur les réseaux sociaux », se félicite Les CDF. 

 

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