Les cabinets de chirurgie dentaire, qui sont des structures de soins hautement sécurisées, resteront ouverts au public pour assurer la continuité des soins », assure le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes dans un communiqué adressé aux praticiens le 28 octobre au soir, après l’allocution du Président de la République et l’annonce d’un nouveau confinement partiel pour un mois. L’Ordre laisse le choix aux praticiens de rester ouverts ou non. Chacun d’entre eux « doit mesurer ses risques individuels en fonction de son état de santé, indique-t-il. Il lui appartient de déterminer en toute indépendance les actes nécessaires à réaliser sur chaque patient en respectant les recommandations de bonnes pratiques ». La permanence des soins (PDS) bucco-dentaires des dimanches et jours fériés sera maintenue selon le dispositif actuel et les conseils départementaux de l’Ordre « assureront la continuité de leurs missions de service public, en adaptant les procédures de travail en fonction des particularités et des besoins locaux ».
L’Ordre rappelle que la situation est différente du confinement de mars dernier pour lequel il avait demandé la fermeture des cabinets dentaires par manque de masques FFP2 et d’EPI faisant courir « par conséquent un risque important de contamination des patients et des praticiens ». Ce n’est pas le cas aujourd’hui. En principe, les cabinets dentaires disposent d’un stock (demandé par la Direction générale de la santé au mois de juillet) et du protocole de prise en charge des patients publié par l’Ordre peu avant le déconfinement et la réouverture des cabinets en mai dernier. Les cabinets dentaires sont donc capables « d’assurer sur le plan de la santé publique, la prise en charge bucco-dentaire des patients et éviter de contribuer à augmenter la saturation des urgences hospitalières ».
Les syndicats dentaires, tout comme les industriels, avaient exclu, dès avant l’annonce du confinement, toute fermeture.
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