En 2017, le chiffre d’affaires moyen d’un cabinet dentaire s’établit à 273 720 € (recettes encaissées) et son bénéfice net, ce qui constitue le revenu du ou des praticien(s), à 98 353 € selon les données mises à jour (le 6 mai) de l’Observatoire de l’activité libérale, organisme dépendant du ministère de l’Économie. Les bénéfices d’un cabinet dentaire représentent donc 36,8 % du montant des recettes, résultat stable depuis 2013. Les principales dépenses sont consacrées aux « charges externes » (29,8 %) dont 12 % pour les charges sociales personnelles (32 414 €) et 4,4 % pour les loyers et charges locatives. Les achats amputent 19,2 % des recettes et les charges de personnel 10,4 %.
Ces données, qui ne font pas la distinction entre les spécialités, proviennent des associations de gestion agréées membres de l’UNASA, de l’ARAPL et de la FNAGA. Mais il existe une différence flagrante de chiffre d’affaires entre cabinets d’orthodontie et d’omnipratique. Ainsi, selon les statistiques de la seule UNASA, les cabinets d’orthodontie ont réalisé, la même année, 523 649 € de recettes en moyenne pour un bénéfice comptable de 220 099 € (42,2 %) et, pour un quart d’entre eux, les plus gros, 892 490 € de chiffre d’affaires en moyenne avec 401 202 € de recettes (45 %). Les seuls cabinets d’omnipratique, quant à eux, plafonnent à 261 573 € de recettes en moyenne et 91 299 € de bénéfices (35,4 %). Un quart d’entre eux générant 450 876 € de chiffre d’affaires et 166 783 € de bénéfices (37,2 %).
À titre de comparaison, en 2017, pour des recettes moyennes comparables de 255 678 €, une clinique vétérinaire réalise un bénéfice de 65 651 € (25,9 %). La différence se joue sur les charges de personnel (salaires nets + charges sociales). Celles-ci représentent 17,9 % du bénéfice contre 10,4 % pour les cabinets dentaires, les salariés y étant plus nombreux. Et pour un revenu comparable au chirurgien-dentiste de 86 750 €, un médecin génère un chiffre d’affaires nettement inférieur : 156 667 €. Son bénéfice représente donc 58,9 % de ses recettes. Avec un plateau technique très léger, leurs achats ne représentent que 0,6 % des recettes (versus 19,2 % pour les cabinets dentaires) et les charges de personnel 4,4 % (versus 10,4 %). Idem pour les médecins spécialistes : leurs bénéfices représentent 52,1 % des recettes, soit 110 832 € (recettes de 217 393 €).
Outre ces données fiscales, cette fiche de l’Observatoire de l’activité libérale consacrée à la profession, comprend des graphiques « points forts et faiblesses », des cartes démographiques par département (praticiens) et une pyramide des âges (https://bit.ly/2MoeElZ).
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