Calqué sur le modèle des assistant(e)s dentaires, le métier d’assistant médical a été créé en 2020. Destinés à permettre au médecin de dégager du temps médical, ces assistant(e)s peuvent remplir des tâches administratives, des missions liées à la consultation (aide au déshabillage…) ou encore à l’organisation du cabinet. L’emploi d’un assistant donne lieu au versement d’une aide par l’assurance maladie.
Selon un bilan relayé par Le Quotidien du médecin le 8 décembre, le dispositif a connu une augmentation constante depuis sa création pour atteindre 5 355 contrats signés mi-novembre 2023 (dont 3 136 en zone sous-dense), dont les trois quarts sont le fait des généralistes (4 067). Sur une comparaison à 30 mois entre signataires et non-signataires, les premiers ont pu augmenter beaucoup plus rapidement que leurs confrères le nombre de patients « médecins traitants » (+ 6 %), leur file active (+ 9,4 %) et le nombre d’actes/jour travaillé (+ 8,3 %). Le gouvernement table sur la création de 10 000 postes à la fin 2024.
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