Initialement prévu par Santé Publique France, le « Mois sans alcool », supprimé sous pression de l’Elysée et du lobby alcoolier a donc bien démarré le 1er janvier sous l’impulsion d’un collectif inter-associatif dont font partie notamment France Assos Santé, la Ligue contre le cancer et la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE).
Objectifs après des fêtes de fin d’année souvent arrosées : « faire une pause d’alcool pendant un mois pour donner du répit à son corps et à son porte-monnaie mais également faire le point sur la place qu’occupe l’alcool dans son quotidien ».
Il est possible de s’inscrire sur le site de l’opération https://dryjanuary.fr/relever-le-defi/ pour recevoir des conseils ou un soutien mais aussi, pour les professionnels de santé qui le souhaitent, de télécharger des affiches et des flyers à disposer dans la salle d’attente. La campagne fait aussi le buzz sur les réseaux sociaux avec le hastag #LeDéfiDeJanvier sur Twitter et le tag @fr_dry sur Facebook.
L’alcool est responsable de plus de 40 000 décès chaque année en France. Il engendre de nombreuses pathologies : arythmie cardiaque, AVC, hypertension, gastrites… et de multiples cancers (30 000 par an). Près de 70 % de l’ensemble de ces cancers oropharyngés (presque 7000 en 2015 en France) sont directement liés à l’alcool.
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