« Il serait possible d’éviter jusqu’à 5 millions de décès par an si la population mondiale était plus active », assure l’OMS le 25 novembre à l’occasion de la publication de ses « Lignes directrices sur l’activité physique et la sédentarité ».
« Chacun, quels que soient son âge et ses capacités, peut avoir une activité physique et tous les types de mouvements ont leur importance », insiste l’organisation qui recommande que les adultes pratiquent au moins 150 à 300 minutes d’activité aérobique d’intensité modérée par semaine (ou la durée équivalente d’activité d’intensité soutenue) y compris les personnes atteintes de maladies chroniques ou en situation de handicap. Quant aux enfants et adolescents, ils doivent pratiquer en moyenne 60 minutes d’activité physique aérobique d’intensité modérée par jour pour rester en forme.
Une activité physique régulière est essentielle pour prévenir et mieux prendre en charge les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et le cancer, ainsi que pour réduire les symptômes de dépression et d’anxiété, atténuer le déclin cognitif, améliorer la mémoire et stimuler la santé du cerveau. Les femmes sont appelées à maintenir une activité physique régulière tout au long de la grossesse et après l’accouchement. Et il est conseillé aux personnes âgées (65 ans ou plus) d’ajouter des activités qui mettent l’accent sur l’équilibre et la coordination, ainsi que sur le renforcement musculaire, ce qui aide à prévenir les chutes et à améliorer la santé.
« Le moindre mouvement compte, assure l’OMS. Toute activité physique est bénéfique et peut s’inscrire dans le cadre du travail, du sport, des loisirs ou encore du transport (marche, trottinette et vélo), mais aussi passer par la danse, le jeu et les tâches ménagères quotidiennes, comme le jardinage et le nettoyage ».
Ces lignes directrices mondiales ont été élaborées dans le cadre de son « Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030 » dont le but est de réduire de 15 % le manque d’activité physique à l’horizon 2030. L’OMS encourage les pays à adopter ces lignes directrices mondiales en vue d’élaborer des politiques nationales de santé
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