J’ai lu, il y a quelque temps, qu’un dentiste (américain, je précise) avait porté plainte contre son assistante dentaire.
Oui Mesdames, il a osé ! Il a porté plainte contre sa moitié, son binôme, sa partenaire, sa coéquipière, sa plus fidèle collaboratrice.
Mon Dieu, mais qu’a donc fait cette assistante pour mériter autant d’opprobre ?
A-t-elle mis en danger la vie de ses patients ou pire a-t-elle mis en danger la vie de son praticien ?
Non.
Alors, pour quel autre motif peut-on porter plainte contre son assistante (aux États-Unis tout du moins) ?
Vous séchez ? C’est normal, vous êtes des personnes saines de corps et d’esprit. Voici la raison invoquée par le dentiste : les tenues portées par son assistante l’empêchaient d’effectuer correctement son travail.
Je vous laisse le temps de digérer les informations contenues dans cette phrase…
C’est bon, c’est digéré ? Moi, toujours pas.
Les hommes sont de mauvaise foi, d’accord, mais alors là ça dépasse l’entendement !
Môssieur a dû faire une boulette au travail, où plutôt une série de boulettes et il n’a pas trouvé mieux que de tout mettre sur le dos de son assistante.
Je l’imagine très bien, expliquant à la cour (parce qu’aux States, tout se termine devant une cour) :
« Messieurs les jurés, comment puis-je exercer correctement mon métier ? Mon assistante est continuellement sous mon nez, dans des tenues très… inadéquates. Je prends sur moi, bien sûr. Mais sous cette blouse de grand chirurgien-dentiste se cache aussi un homme. Un homme fragile, vulnérable avec ses failles et ses faiblesses. »
Pouah, j’ai envie de vomir !
J’aimerais bien savoir où elle s’habillait cette assistante pour donner ainsi des suées à son praticien et certainement aussi aux patients. Il ne devait pas s’agir de tenues professionnelles.
Où alors on n’a pas du tout, mais alors pas du tout, les mêmes catalogues !
Où alors, elle a customisé ses tenues. Un jour elle a pété les plombs, et elle a décidé de venir habiller comme une gogo danseuse au cabinet. Elle a fait sauter tous les boutons de sa tunique et elle l’a nouée au-dessus du nombril façon cow-girl. Laissant ainsi apparaître un soutien-gorge en strass qui lui-même laissait apparaître la moitié de sa poitrine. Elle a ensuite découpé son pantalon façon mini-short, laissant ainsi apparaître la moitié de son fessier. Enfin, elle a jeté ses vilaines chaussures à la poubelle et enfilé des santiags argentées avec semelles compensées de 15 cm.
Alors là, oui, peut-être…
Mais soyons réalistes, combien de chances pour que cela arrive ? Je sais on est aux States, mais quand même !
Non, il doit y avoir autre chose.
Quelle tenue pouvait-elle bien porter pour mériter de se retrouver au banc des accusés ?
Réfléchissons…
Et si cette assistante avait un tour de poitrine digne de Sabrina époque
« Boys, boys, boys.. ». C’est même pour cela qu’elle a été embauchée (oui, oui cela existe…). Et si le praticien ne lui avait commandé (par inadvertance) que des tuniques taille XS.
Et bien c’est mathématique : du 95F dans du XS ça ne peut pas rentrer, ça débordera forcément un peu…
Ah il a voulu profiter du spectacle ! Il s’est dit : et si je rendais mon quotidien plus fun ! Elle débute la petite, elle ne va pas oser me dire qu’elles ne lui vont pas ses tuniques.
Sauf que Monsieur a oublié une règle élémentaire : Monsieur ne peut pas faire deux choses en même temps : reluquer et se concentrer.
L’homme est « monotâche », c’est pourtant archiconnu !
Et c’est la pauvre assistante qui fait les frais de ce manque d’efficacité !
Lamentable !
Commentaires