Lors d’un discours pour le 10e anniversaire de l’Autorité de la concurrence, le 5 mars, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé plusieurs mesures destinées à dynamiser la concurrence dans différents domaines, dont la santé, pour abolir les « angles morts du pouvoir d’achat ». Il a ainsi réaffirmé son soutien à la proposition de loi en cours de discussion sur le droit de résiliation permanent de sa complémentaire santé (lire Id n° 9) et exprimer sa volonté de libéraliser la vente de médicaments sur internet.
Alors que, selon lui, seulement 1 % de la vente de médicaments s’effectue en ligne en France, contre 15 % en Allemagne, il souhaite lever certaines restrictions, comme l’interdiction faite aux pharmacies de se regrouper ou la nécessité de stocker les médicaments dans l’officine et non dans un entrepôt. « Qui dit vente en ligne dit souvent plus grande transparence sur les prix, prix qui, pour des médicaments courants, varient du simple au triple », assure-t-il. Il a donc demandé à Agnès Buzyn d’ouvrir ce chantier.
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