Plusieurs dizaines d’élèves en odontologie du centre universitaire Fernando-Pessoa de Béziers ont fait leur rentrée « sans heurt », souligne un article du Midi-Libre du 14 octobre. L’ouverture de cette seconde antenne de l’université portugaise, après Toulon, a été quelque peu retardée pour des raisons « pratiques », selon la direction de l’établissement qui se fait désormais appeler Centre Libre d’Enseignement Supérieur International (CLESI).
Les établissements de Béziers comme Toulon sont passés à travers les mailles du filet. Ils ont en effet obtenu leur autorisation d’ouverture avant le vote de la loi relative à l’enseignement supérieur, dite « Loi Fioraso », adoptée le 10 juillet, qui oblige les établissements proposant des formations privées de médecine, de pharmacie ou d’odontologie, à obtenir un agrément conjoint des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé et à conclure une convention avec un établissement public de santé approuvé garantissant ainsi la formation pratique. Or, cette loi n’est pas rétroactive… Les frais de scolarité, élevés (9 500 € par an), « ne sont pas un problème » pour une étudiante interrogée par le quotidien. « Tout est payant aujourd’hui », dit-elle.
Quand à la fin de la scolarité, qu’elle devra accomplir, à partir de la 3e année, à Porto, ce n’est pas « non plus un problème. Porto est toujours moins loin que Cluj (Ndlr : en Roumanie) ! ». Des procédures judiciaires (syndicats dentaires, gouvernement) sont toujours en cours contre Pessoa.
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