Dans un communiqué du 15 mars, le Conseil européen des dentistes (CED) et l’Association dentaire des universités européennes (ADEE) demandent expressément à l’ensemble des États membres de l’Union européenne de s’assurer que les formations odontologiques proposées sur leur territoire sont « conformes aux obligations de formation contenues dans la directive européenne sur la reconnaissance automatique des diplômes dans l’Union européenne ».
À savoir, au moins cinq années et 5 000 heures théoriques et pratiques effectuées dans un établissement reconnu par les États de l’Union. Le CED et l’ADEE font bien sûr référence à l’affaire du CLESI en France. Plusieurs praticiens de nationalité française ont pu s’inscrire au tableau de l’Ordre, et donc exercer légalement, faisant valoir un diplôme portugais obtenu à l’université Fernando Pessoa de Porto, alors que les deux premières années de leur cursus ont été effectuées dans un établissement (le CLESI) non reconnu par l’État. Les deux organisations se demandent si ces praticiens ont « bien reçu l’enseignement minimum requis par la directive ».
Le CED met en garde contre les formations non reconnues
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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