Finalement, le canton de Neuchâtel n’introduira pas une taxe sur les boissons sucrées pour financer un programme de prévention bucco-dentaire comme il l’avait pourtant souhaité en 2020, indique le quotidien Suisse « Le Temps » dans son édition du 3 mai.
Ce programme consiste notamment en un dépistage annuel gratuit des enfants de trois à cinq ans et des aides aux soins dentaires pour les plus démunis. Une taxe sur les boissons sucrées, d’au plus 5 %, conçue comme une redevance annuelle fixée en pourcentage du chiffre d’affaires réalisé par la vente des boissons sucrées de chaque commerce ou établissement public devait le financer.
Il n’en sera donc rien. La crise sanitaire est passée par là. Une majorité des élus cantonaux ont estimé que les restaurateurs « avaient déjà assez souffert de la pandémie », alors que les recettes annuelles liées à cette redevance auraient atteint un peu plus de 2 millions de francs Suisses (1,87 millions d’euros).
Le programme de prévention bucco-dentaire n’est pas abandonné pour autant, mais devra trouver une autre source de financement. Elle pourrait prendre la forme d’une retenue sur le salaire de 1 % payée moitié par l’employeur et moitié par l’employé.
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