Après avoir « analysé la littérature internationale et consulté les parties prenantes », la Haute Autorité de Santé (HAS) conclut « qu’in fine, aucune situation clinique ne peut être exclue a priori d’un recours à la téléconsultation ou à la téléexpertise ». Y compris donc dans le secteur dentaire.
La téléconsultation offre la possibilité à un professionnel médical (médecin, chirurgien-dentiste et sage-femme) de réaliser une consultation en étant à distance de son patient. La téléexpertise permet, elle, au professionnel de demander à distance l’avis de confrères.
« Le ou les professionnels qui ont recours à ces pratiques doivent, comme en consultation classique, respecter les lois et règlements applicables aux conditions d’exercice, les règles de déontologie ainsi que les standards de pratique clinique », rappelle la HAS qui vient de publier une fiche « Mémo » sur la qualité et la sécurité des actes de téléconsultation et de téléexpertise.
Les bénéfices attendus de la télémédecine sont multiples : amélioration de l’accès aux soins, de la qualité de vie des patients (prise en charge et suivi sur leur lieu de vie, comme en EHPAD ou en prison par exemple), prévention des hospitalisations ou suivi post-intervention… L’assurance maladie pourrait ouvrir le remboursement des téléconsultations en septembre prochain.
La télémédecine : pour le secteur dentaire aussi
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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