Chaque année, les risques environnementaux (pollution de l’air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l’eau, manque de moyens d’assainissement et hygiène insuffisante) entraînent le décès de 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans, estiment deux rapports de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) publiés le 6 mars.
Ainsi, par exemple, 570 000 enfants de moins de 5 ans meurent d’infections respiratoires (pneumonie, asthme…) attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif. 361 000 enfants meurent de maladies diarrhéiques en raison d’un accès insuffisant à l’eau potable et aux moyens d’assainissement et d’hygiène et 200 000 décès dus au paludisme pourraient être évités en agissant sur l’environnement, notamment en réduisant le nombre de gîtes larvaires de moustiques ou en couvrant les réservoirs d’eau potable.
L’OMS met également en garde contre l’apparition de nouvelles menaces de pollution comme celles liées au mauvais recyclage des déchets électroniques et électriques (piles, téléphones portables usagés…) dont la quantité « augmentera de 19 % entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes ». Une pollution qui peut entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer, sur de jeunes organismes. Dans un rapport diffusé en 2016, l’OMS avait estimé que, tous âges confondus, pas moins de 12,6 millions de décès étaient liés à l’environnement.
La pollution en cause dans un quart des décès d’enfants de moins de 5 ans
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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