L’université de Caen a inauguré, officiellement, le 12 janvier son nouveau département d’odontologie. Cette première promotion compte 35 étudiants, avec un objectif de 50 étudiants par an dans les prochaines années.
Avec l’autre département d’odontologie de l’UFR Santé de l’université de Rouen qui comprend cette année 15 étudiants mais devrait en accueillir également une cinquantaine l’année prochaine, la région Normandie espère former un peu plus de 100 étudiants par an.
Une bouffée d’oxygène pour la région française à la démographie professionnelle la plus faible avec une densité de 42 chirurgiens-dentistes pour 100 000 habitants (contre une moyenne nationale de 63).
« Ce déficit est en partie liée à l’absence jusqu’à ce jour de faculté dentaire dans la région, estime l’université de Caen. Il manque au total environ 800 chirurgiens-dentistes pour atteindre la moyenne nationale. Cette nouvelle formation en odontologie, va permettre d’encourager l’installation d’un plus grand nombre de diplômés dans la région ». Il faudra tout de même attendre 6 ans encore, pour voir les premiers praticiens formés localement s’installer.
L’ARS et la région ont investi 6,6 millions € dans les locaux et les fauteuils dentaires hospitaliers mais aussi les simulateurs, les salles de prothèses-plâtres, les compresseurs, etc.
Décidé fin décembre 2021, le Premier ministre d’alors, Jean Castex, huit nouveaux sites universitaires de formation en odontologie, soit sous forme d’unités de formation et de recherche, soit sous forme d’antennes ont vu le jour. Caen/Rouen donc, mais aussi Amiens, Dijon/Besançon, Grenoble, Poitiers et Tours.
Objectifs : « orienter les professionnels de santé vers les territoires les plus fragiles du point de vue de la démographie en chirurgiens-dentistes » et « permettre d’atteindre l’objectif ambitieux d’augmentation de 14 % des capacités d’accueil en formation en odontologie sur la période 2021-2026 ».
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