En janvier dernier, la HAS recommandait de permettre aux infirmiers, pharmaciens et sages-femmes, sous couvert d’une formation, « de prescrire et d’administrer les vaccins non vivants inscrits au calendrier vaccinal chez les personnes âgées de 16 ans et plus » : Diphtérie-Tétanos-Coqueluche-Poliomyélite ; Papillomavirus humains ; Pneumocoque ; Hépatite B ; Hépatite A ; Méningocoques A, C, W, Y et Grippe. Sont exclus les vaccins contre le méningocoque B et la rage, « dont les indications sont rares chez l’adulte » et les personnes immunodéprimées.
Dans un avis du 28 juin, pour « faciliter le parcours vaccinal de la population et ainsi augmenter la couverture vaccinale en France », la HAS souhaite étendre cette possibilité aux enfants âgés de plus de deux ans et jusqu’à 15 ans révolus. De la naissance à 23 mois, seules les sages-femmes seraient autorisées à prescrire et vacciner, les infirmiers ne pourraient que vacciner, tandis que cette tranche d’âge échapperait aux pharmaciens.
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