La HAS estime que le DSR peut être réalisé avec l’approche classique par quadrant/sextant, ou avec l’approche de désinfection globale (avec ou sans antiseptiques), mais que l’emploi d’une antibiothérapie locale de complément n’est pas justifié et que le recours à une antibiothérapie orale « raisonnée » doit être limité « uniquement aux parodontites agressives et aux formes complexes ou sévères des parodontites chroniques ». L’utilisation de lasers ou de « thérapie photodynamique (TPD) » n’est pas non plus pertinente.
La HAS répondait à une demande de l’assurance maladie. L’assainissement parodontal figure en effet dans la nouvelle convention dentaire dans le cadre de la prise en charge d’un bilan parodontal au profit des patients diabétiques. Le bilan parodontal y est valorisé 50 €. L’assainissement parodontal qui pourrait être nécessaire, 80 € par sextant, « sous réserve d’une saisine préalable de la HAS ». C’est donc fait.
La HAS confirme l’intérêt de l’assainissement parodontal
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
Dans un avis publié fin décembre, la HAS estime que l’assainissement parodontal, également appelé détartrage-surfaçage radiculaire (DSR), mérite de figurer au remboursement de l’assurance maladie dans la prise en charge des parodontites agressives et chroniques. L’évaluation de la HAS a été établie à partir d’une revue de la littérature internationale et le recueil de la position des professionnels. Le DSR constitue « la base du traitement de première intention dans la prise en charge des formes chroniques et agressives de parodontites », estime la HAS, qui rappelle néanmoins que le DSR « n’est qu’une des composantes de la thérapeutique initiale en parodontologie qui comprend également d’autres éléments essentiels : l’enseignement et la motivation à l’hygiène bucco-dentaire du patient, la maîtrise des facteurs de risque généraux, modifiables ou non (tabagisme, diabète non équilibré…) et l’élimination des facteurs locaux aggravants (carie, malposition…) ».
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