En 2017, la consommation de soins dentaires s’élève à 11,3 milliards, soit + 1,8 % de croissance contre + 3,0 % en 2016, en raison principalement d’un ralentissement des volumes de soins (+ 1,3 %, après + 2,2 % en 2016). « Néanmoins, la dynamique réelle de la consommation de soins dentaires est difficile à appréhender, du fait de la difficulté à mesurer finement les soins non remboursables », note la Drees.
Les soins dentaires représentent 5,7 % de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) et contribuent à hauteur de 0,1 point seulement de sa croissance. Parmi les soins remboursables, les soins conservateurs représentent 51 % du nombre total d’actes. Viennent ensuite les radiographies, (19 %), les consultations (12 %), les prothèses (11 %), les actes de chirurgie (5 %) et enfin l’orthodontie (2 %). La Drees ne donne pas la composition en termes de soins facturés. La répartition eut été bien différente.
Les organismes complémentaires financent 40,9 % des soins dentaires, les ménages 22,2 %, le reste étant dévolu à l’assurance maladie. La dépense moyenne en soins dentaires par habitant et par an en 2016 est de 180 e en France contre 340 e en Allemagne ou 330 E en Suisse. Enfin, la Drees estime que les dépenses relatives aux soins dentaires de nature préventive représentent 800 millions d’euros en 2016, concentrant très largement (à 91 %) « des soins de détartrage et de polissage des dents ». Ces dépenses ont augmenté en moyenne de 2,1 % par an entre 2012 et 2016.
La consommation de soins dentaires en baisse
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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