Mise en place par Santé publique France, cette opération propose chaque année aux fumeurs de rejoindre un mouvement collectif les invitant à s’engager ensemble dans une démarche d’arrêt du tabac pendant un mois.
Un mois, parce que réussir à arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par cinq les chances d’abandonner le tabac définitivement. Au-delà de ce délai en effet, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont largement réduits.
En s’inscrivant sur le site du Mois sans tabac avant le 1er novembre (162 012 inscrits en 2022), les participants bénéficient d’outils et de nombreux conseils : une consultation avec un professionnel de l’arrêt du tabac, des supports d’aide (vidéos, podcasts, exercices de relaxation et de sport) ainsi que l’entraide des autres participants via les réseaux sociaux.
Le numéro Tabac Info Service 39 89 permet de s’entretenir avec des tabacologues et l’application Tabac info service contient un programme d’e-coaching pour arrêter de fumer. Comme chaque année, un dispositif de communication est mis en place dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les officines.
Les chirurgiens-dentistes peuvent relayer cette opération en conseillant à leurs patients de cesser de fumer. « Toute consultation, quel qu’en soit le motif, est une occasion de questionner le patient sur sa consommation, de conseiller l’arrêt et d’informer sur les aides disponibles », souligne https://pro.tabac-info-service.fr le site internet réservé aux professionnels de santé.
On y trouve notamment un arbre décisionnel pour conduire un court entretien avec le patient, des tests de dépendance très simples à utiliser, des affiches pour la salle d’attente, des dépliants ou des brochures de sensibilisation. Les praticiens ont également la possibilité de prescrire des traitements de substitution nicotinique : gommes, patchs, pastilles, etc., remboursés par l’Assurance maladie et de nombreuses complémentaires santé.
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