Ce contexte pèse lourdement sur la santé mentale des praticiens. Deux tiers évoquent fatigue ou burn out, dans une profession qualifiée d’« épuisante » (76 %), « anxiogène » (70 %) et « chronophage » (64 %).
Dans une lettre ouverte adressée à Yannick Neuder, le ministre de la Santé, Éric Lenfant, président de l’URPS, alerte sur les « dysfonctionnements qui affectent le maillage territorial » et propose des mesures concrètes pour relancer l’offre libérale : permettre l’embauche de plusieurs collaborateurs, augmenter les prérogatives des assistantes dentaires, favoriser les exercices multiples et itinérants, développer des soins en unités mobiles pour les villages de moins de 1 000 habitants, renforcer la capacité d’accueil des facultés d’odontologie ou encore développer la prévention.
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