Le Comident, l’organisme qui regroupe les fabricants et distributeurs français de matériel dentaire, a été reçu au ministère de la Santé dans le cadre des concertations sur le reste à charge zéro, fait-il savoir dans un communiqué du 7 mars. Profitant de l’occasion qui lui était offerte, l’association qui représente 150 sociétés du secteur, a développé devant la tutelle les points qu’elle estime « majeurs » pour une santé bucco-dentaire « cohérente, efficiente et de qualité ».
On y trouve pêle-mêle : la prévention « dès le plus jeune âge », une évolution de la CCAM « en corrélation avec les actes et pratiques rendus possibles par les produits et matériaux actuels », le maintien d’un « cadre favorable aux investissements et au développement de l’innovation en santé dentaire », des mesures permettant le développement du numérique, la « délégation de tâches contrôlée », mais aussi le renoncement à la course aux moins chers pour « éviter tout risque de sécurité sanitaire » par des décisions ayant un impact négatif « sur la qualité et la performance des produits (inclusions de matériaux peu fiables, choix de produits low-cost au sens de qualité moindre, irrégularité d’entretien et maintenance des produits…), en contradiction avec les intérêts des patients ». Enfin, le Comident appelle à « imaginer un reste à charge choisi et non subi donnant la possibilité au patient, dûment informé, de faire le choix de traitements intégrant des matériaux ou techniques plus modernes et de valeurs plus élevées que les paniers de soins ».
Ce panier de soins à tarifs « libres » a été proposé par l’assurance maladie à côté du panier de soins plafonnés et du panier de soins « zéro reste à charge » au cours du dernier round de négociations le 16 février (lire id n° 7/8).
L’industrie plaide pour la prévention et l’innovation
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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