Le ministère de la Santé a annoncé à l’AFP, le 29 avril, avoir saisi l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur le dossier Dentexia, et plus largement les cliniques dentaires low-cost. L’Igas devra, selon le ministère, approfondir « les sujets liés à la récupération et la conservation des dossiers médicaux, à l’examen des conditions de poursuite des soins et aux modalités d’indemnisation des préjudices financiers et corporels ». Elle devra de même examiner « la situation des centres de soins dentaires dits « low-cost » pour éviter que se créent à l’avenir des structures mettant en péril la qualité et la sécurité des soins et, selon le cas, provoquer un préjudice financier aux patients ».
La mission remettra son rapport « avant le 31 juillet 2016 » et fera un point d’étape début juin. Toujours selon l’AFP, le ministère a rejeté deux demandes formulées par le collectif des victimes de Dentexia qui regroupe 2 000 patients : « Le déblocage d’un fonds exceptionnel de secours dans l’attente que les assurances prennent le relais, et la possibilité pour les patients de pouvoir obtenir une expertise légale afin que d’autres praticiens acceptent de finir leurs soins. »
Par ailleurs, les trois Agences régionales directement concernées par la fermeture des centres Dentexia (Auvergne-Rhônes-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Ile-de-France) ont mis en place des numéros verts pour informer les patients victimes sur les démarches à entreprendre en fonction de leur situation.
0 800 100 378 pour Auvergne-Rhônes-Alpes
01 44 02 06 07 pour l’Ile-de-France
0805 200 550 pour la Bourgogne-Franche-Comté
L’Igas va enquêter sur le système low-cost
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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