Le chirurgien-dentiste est intégré à la chaîne de pharmacovigilance. Un décret du 8 novembre 2012 (JO du 9/11/2012) l’oblige à déclarer « immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament ou à un produit mentionné à l’article R. 5121-150, dont il a connaissance, au centre régional de pharmacovigilance » par courrier postal ou courriel. Désormais, cette déclaration peut également se faire directement sur le site internet de l’Agence du médicament (ANSM).
Accessible depuis la page d’accueil du site (www.ansm.sante.fr), la rubrique « Déclarer un effet indésirable » permet à tous selon son statut, professionnel de santé, patient/association de patients ou industriel, de repérer rapidement le produit de santé pour lequel on souhaite faire un signalement : médicament, dispositif médical ou autre (cosmétiques, plantes, etc.). Le déclarant accède alors au formulaire adapté ainsi qu’aux informations pratiques pour le remplir et le transmettre via un courriel au Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend.
En 2012, l’ANSM a ainsi reçu 38 296 déclarations d’effets indésirables provenant des CRPV contre 28 252 en 2007. De la même façon, en matériovigilance, les signalements ont augmenté de 70 %, passant de 7 799 à 13 230 sur la même période. Le nombre de déclarations en provenance des patients en 2012 (1 222) est encore modéré, mais en constante augmentation.
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