« 95 % de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis, s’inquiète l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), le 16 février. Aujourd’hui, seuls 5 % des adultes ont une activité physique suffisante pour être protectrice ».
Selon les recommandations de l’agence, pour être en bonne santé il faut, en cumulé :
– pratiquer 30 minutes, 5 fois par semaine, une activité cardio-respiratoire comme monter les escaliers ou faire du vélo, courir, marcher à bonne allure,… ;
– effectuer du renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine comme, porter une charge lourde, jouer au tennis, faire de la natation ou de l’aérobic… ;
– réaliser des exercices d’assouplissement comme de la gymnastique, de la danse ou encore du yoga, 2 à 3 fois par semaine.
L’Anses regrette que la mise en œuvre de ces recommandations rencontre aujourd’hui « des obstacles sérieux » qui relèvent selon elle, notamment, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire, des modes de transport et de l’organisation du temps et des espaces de travail ou scolaires.
« C’est l’organisation même de nos modes de vies qui est à revoir : que ce soit dans l’espace public, en laissant davantage de place aux mobilités actives comme le vélo ou la marche, ou sur le lieu de travail, en favorisant la pratique sportive et en limitant les temps de sédentarité, ou encore dans le système scolaire en augmentant l’espace et le temps dédiés aux activités physiques et sportives », selon le Pr Irène Margaritis, cheffe de l’Unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses.
L’agence souhaite donc que les pouvoirs publics promeuvent, enfin, des modes de vie favorables à la pratique d’activités physiques et à la lutte contre la sédentarité.
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