Entre août et septembre 2024, huit cas graves de pharmacovigilance liés à des injections illégales de toxine botulinique ont été signalés, indique l’agence du médicament (ANSM) le 28 février.
« Les patientes ont présenté des symptômes sévères de botulisme : difficulté à parler ou à avaler (fausses routes), difficulté à marcher, vision floue ou double, difficultés respiratoires (nécessitant une trachéotomie pour certaines patientes) », détaille-t-elle. Plusieurs ont dû être hospitalisées en réanimation.
L’ANSM appelle « chacun à la plus grande vigilance face à des pratiques dangereuses qui peuvent faire l’objet d’une promotion via les réseaux sociaux et constituent un exercice illégal de la médecine ».
L’injection de toxine botulinique est réservée à des professionnels de santé habilités : médecins spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, en dermatologie, en chirurgie de la face et du cou, en chirurgie maxillo-faciale et en ophtalmologie. L’achat de la toxine botulique est lui aussi réglementé.
L’agence invite tous les professionnels de santé ou particuliers à déclarer tout événement indésirable suspect en lien avec une injection de toxine botulinique.
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