une étude rétrospective longitudinale de cohorte
Le but de cette étude rétrospective longitudinale de cohorte était de comparer la prévalence de récessions gingivales mandibulaires chez des patients traités par orthodontie, avec et sans contention collée, 5 ans après la fin de leur traitement, et chez des sujets témoins non traités.
L’étude a été réalisée sur 144 sujets : 96 patients suivis pendant 5 ans après leur traitement orthodontique et 48 sujets non traités et appariés selon l’âge. Les patients traités ont été répartis en deux groupes : l’un dans lequel une contention linguale mandibulaire est collée (n = 48) et l’autre sans contention mandibulaire (n = 48). La présence ou l’absence de récessions gingivales et de tartre ont été évaluées avant le traitement (T0), après la fin du traitement orthodontique (T1) et 5 ans après la fin du traitement orthodontique (T5) pour chaque dent de la région intercanine mandibulaire, à l’aide de modèles en plâtre et de photographies intra-orales. Le test du chi carré, une ANOVA à un facteur contrôlé, et le test Q de Cochran ont été utilisés pour évaluer les différences inter et intragroupes.
La prévalence des patients avec des récessions gingivales a augmenté progressivement et significativement au cours des périodes d’observation dans tous les groupes, mais les différences entre les groupes à T5 n’étaient pas significatives. Une accumulation significativement plus importante de tartre a été observée à T5 dans le groupe avec contention collée, par rapport au groupe sans contention.
Les auteurs concluent qu’une contention linguale mandibulaire collée à long terme ne semble pas augmenter le développement de récessions gingivales mandibulaires, mais augmente l’accumulation de tartre. La prévalence de récessions gingivales chez les patients 5 ans après leur traitement orthodontique, avec ou sans contention collée, est similaire à celle observée chez des sujets non traités du même âge.
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