Au 1er janvier 2020, le Centre national de gestion (CNG) comptabilise 520 allocataires d’un Contrat d’engagement de service public (CESP) en odontologie dans une étude publiée sur son site internet. Ce contrat ouvre droit au versement d’une allocation mensuelle de 1 200 € bruts aux étudiants jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, ils s’engagent, dès la fin de leur cursus, à exercer pour une durée équivalente à celle du contrat, à titre libéral ou salarié, dans des zones géographiques « sous-dotées » en praticiens.
Le nombre de contrats s’étoffe chaque année. Ils étaient 13 en 2013, année de lancement du dispositif, 115 en 2016 et 145 pour l’année 2018-2019. Sur les 520 étudiants concernés, la majorité sont issus des 4ème et 5ème année (256). L’âge moyen à l’entrée dans le dispositif est de 22,7 ans. 47 % sont des étudiantes. La durée moyenne d’un CESP en odontologie est de 2,9 ans.
La région Grand Est se démarque, avec 26,5 % des contrats en cours. Elle est suivie par la région Hauts-de-France (13,8 %), l’Auvergne-Rhône-Alpes (12,7 %) et l’Ile-de-France (10,6 %). Aucun CESP n’a été attribué dans les régions Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Normandie et l’ensemble des DOM-TOM.
Un étudiants ayant signé un CESP reste-t-il dans la région dans laquelle il a signé ? Pas forcément. Depuis 2013, 65 étudiants ont signés en île-de-France. Or, constatait l’ARS en février 2019, seuls 11 bénéficiaires (17 %) se sont finalement installés dans la région, les autres ayant préféré d’autres horizons après avoir rempli leurs obligations (https://bit.ly/2EczgKy).
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