La Fédération du commerce et de la distribution (FCD) appelle ce 1er mai les Ordres des professions de santé à « rectifier d’urgence cette communication fausse, comme l’a fait l’Ordre des chirurgiens-dentistes ».
Dans un texte publié le 30 mars, le Comité de liaison des institutions ordinales (CLIO) s’était vivement irrité de la vente de millions de masques chirurgicaux par la grande distribution (voir post précédent ou lire ici 👉https://bit.ly/3cZpmYG). La FCD qui regroupe la plupart des enseignes de la grande distribution, qu’il s’agisse de distribution alimentaire ou distribution spécialisée, dénonce un communiqué « outrancier et diffamatoire ». Les enseignes « ne sont pas en charge de l’achat et la fourniture de masques pour les soignants (…) Leur attribuer les difficultés d’approvisionnement est donc faux et malhonnête », s’agace-t-elle.
L’organisation assure que l’autorisation d’acheter des masques (la levée des réquisitions) a été donné le 24 avril. Jusqu’à cette date « nos enseignes n’avaient pas non plus le droit, de vendre des masques au grand public, affirme-t-elle. La seule autorisation, depuis fin mars, a été d’en acheter sur les marchés internationaux, pour assurer la sécurité de nos propres salariés et pour approvisionner les PME, à la demande de l’Etat (…) Il n’y a pas de stocks cachés ». Selon la FCD, les millions de masques annoncés par les enseignes ne correspondent qu’à des commandes effectuées, « qui ne vont être livrées que très progressivement ». Les masques seront vendus « à prix coutant ou avec une marge minimale ».
« Montrez nous, les bons de commandes, les factures les bons de livraisons, le reste c’est du verbiage », a réagi Jérome Marty le président du syndicat de médecins UFML sur Twitter. La polémique ne fait que débuter….
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