La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV : Human Papilloma Virus) dans les collèges sera reconduite pour la nouvelle année scolaire 2024-2025, ont annoncé à l’AFP les ministères de la Santé et de l’Éducation, le 28 août. Objectif : vacciner 30 % des élèves dans l’année. L’an dernier, la première campagne (2023-2024) avait permis de protéger seulement 10 % des collégiens avec une première dose. Mais avec les vaccinations en cabinet libéral, la couverture vaccinale a progressé de 17 points chez les filles et de 15 points chez les garçons de 12 ans, selon Santé publique France. Près de 420 000 adolescents de 12 ans (48 % de cette classe d’âge) ont ainsi reçu une première dose de vaccin. La vaccination, gratuite, réalisée pendant le temps scolaire, n’est pas obligatoire. Elle est recommandée pour les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans avec un schéma à 2 doses à six mois d’intervalle.
Les papillomavirus humains sont à l’origine chaque année, en France, de plus de 8 000 cancers des régions génitales, anales et oropharyngées (cavité buccale et oropharynx, notamment cancers de la base de la langue et des amygdales). « Le chirurgien-dentiste est en première ligne pour réaliser, lors de ses consultations, un dépistage systématique des cancers de la cavité buccale et doit assurer leur prévention en sensibilisant les patients aux principaux facteurs de risque que sont le tabac, l’alcool et les HPV », souligne l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD). Lorsqu’avait été annoncée la première campagne, Les CDF avaient demandé au gouvernement à ce que les praticiens soient parmi les prescripteurs du vaccin. En vain jusqu’ici.
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