Chez les femmes de 18 à 75 ans, la prévalence du tabagisme quotidien est passé de 20,7 % à 23 % entre 2019 et 2021 et sur la même période, cette prévalence est passé de 29 % à 32 % parmi les moins diplômés (niveau inférieur au Bac), selon les données du baromètre de Santé publique France publiées le 13 décembre.
« Un écart de 15 points est observé entre les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au Baccalauréat et les titulaires d’un diplôme du supérieur », détaille SPF pour qui ces augmentations pourrait être liée « en partie à un impact plus fort de la crise liée à la COVID-19 chez ces populations, avec une utilisation de la cigarette comme outil de gestion du stress, notamment liée à une augmentation de la charge mentale et une dégradation des conditions de travail chez les femmes ».
Le ministre de la Santé, François Braun, a indiqué le 13 décembre sur France Info qu’une nouvelle hausse des prix des cigarettes n’était « pas impossible » et que le gouvernement allait « remettre au même niveau que les cigarettes les autres produits du tabac comme le tabac chauffé, le tabac à rouler ».
En février 2023, SPF rediffusera une campagne télé montrant d’anciens fumeurs, ou des fumeurs en cours d’arrêt, dédramatisant la décision d’arrêter et leur passage à l’acte, souvent appréhender par les fumeurs.
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