Sur le modèle des assistant(e)s dentaires, le métier d’assistant médical a été créé en 2020. Destinés à permettre au médecin de dégager du temps médical, ces assistant(e)s peuvent remplir des tâches administratives (accueil du patient, recueil des données, etc.), des missions liées à la consultation (aide au déshabillage et à l’habillage, mise à jour du dossier patient, etc.) ou des missions d’organisation du cabinet. L’emploi d’un assistant donne lieu au versement d’une aide par l’assurance maladie.
Selon un bilan de cette dernière, relayé par Le Quotidien du médecin du 16 juin, le dispositif fonctionne déjà très bien. À la fin du mois de mai, 3 112 contrats d’aide à l’embauche d’assistants médicaux avaient été signés par des médecins libéraux avec leur CPAM, soit dix fois plus qu’en janvier 2020. Dans 78 % des cas, ces contrats sont signés par des médecins généralistes (près d’un quart sont des médecins nouvellement installés). Près de la moitié des embauches se font à mi-temps.
Surtout, les médecins qui ont embauché un(e) assistant(e) ont vu leur nombre de patients augmenter de près d’un quart (+ 22 %). Les contrats se répartissent à moitié-moitié entre les zones sous-denses (1 602 contrats, 52 %) et les zones denses (48 %). Quant au profil de ces assistant(e)s, plus de la moitié (55 %) sont d’anciennes secrétaires médicales, un petit quart des ex-infirmières et aides-soignantes, le reste ne vient pas du secteur.
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