Alors qu’au cours du dernier cycle triennal 2020-2022 du développement professionnel continu (DPC), « un seul un médecin sur sept a satisfait à cette obligation » et que les décrets mettant en place la certification périodique, pourtant obligatoire depuis le 1er janvier 2023, ne sont toujours pas publiés, la Cour des comptes estime, dans une étude publiée le 25 septembre, qu’il faudrait fusionner ces deux modes de formation. « Ces deux dispositifs ont les mêmes objectifs, s’assurer que les médecins sont à jour des connaissances nécessaires à leur exercice, et ils mobilisent les mêmes moyens.
S’ils étaient maintenus tous les deux, ils pourraient, compte tenu des procédures différentes qui les régissent, aboutir à une complexification et des décisions contradictoires », expliquent les sages de rue Cambon qui n’évoquent pas le sort des autres professions à Ordre, également soumises à ces deux systèmes de formation, dont les chirurgiens-dentistes évidemment. Selon eux, DPC et certification « doivent être unifiés, en supprimant purement et simplement l’obligation de DPC au profit de la certification périodique ». Pour la Cour, l’enjeu est aussi financier : avec des dépenses d’au moins 140 millions d’euros par an pour le DPC des médecins, la mise en œuvre de la certification périodique, « susceptible d’entraîner un fort développement de la formation, va mettre à l’épreuve la résilience financière du dispositif ».
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