Formations DPC : la profession est très fortement engagée dans le triennal 2023-2025

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Information dentaire

En 2024, le nombre d’inscriptions de professionnels de santé à une action de DPC a progressé de 15,6 % par rapport à l’année précédente. « Un nouveau record d’engagement, alors même qu’il ne s’agit pas d’une année de fin de triennal, traditionnellement plus mobilisatrice », souligne l’Agence du DPC (ANDPC) en dévoilant un bilan de l’année 2024, le 4 mars.

Au 31 décembre, sur les 287 192 professionnels de santé qui se sont inscrits à au moins une action de DPC, 33 299 sont chirurgiens-dentistes, soit une hausse de 13,6 % sur un an. Mieux que les médecins (+7,9 %) ou les infirmiers (+12,7 %), mais moins bien que les pharmaciens (+50,4 %), les biologistes (+52 %) ou encore les kinés (+24,2 %).

Ces tendances à la hausse « démontrent que le dispositif est de plus en plus connu des professionnels de santé éligibles au financement par l’agence (libéraux et salariés de centres de santé conventionnés) et qu’ils y trouvent une offre de plus en plus adaptée à leurs besoins », remarque l’ANDPC.

51,4 % sont déjà engagés dans le DPC au cours du triennal 2023-2025 et déjà près de 3 chirurgiens-dentistes sur 4 (72 %), un record là aussi par rapport aux autres professions.

Légèrement en recul (- 4 % sur un an), les actions dites de « Programme intégré » restent majoritairement choisies par les confrères (54,9 %, juste derrière les médecins, 55,8 %). Cumulant « Formation continue » (FC) et « Évaluation des pratiques professionnelles » (EPP), les deux types d’actions requises pour satisfaire son obligation de formation, elles permettent de le faire en une seule fois. Les actions de FC et d’EPP représentent respectivement 27,1 % et 18 % des inscriptions.

Toutes professions confondues, la part des inscriptions aux actions non présentielles, c’est-à-dire en ligne, atteint 50,3 %. Plus de la moitié des inscriptions se font sur ce format pour les chirurgiens-dentistes (73,8 %, un record, encore), les pharmaciens (72,4 %), les infirmiers (50,4 %) et les pédicures-podologues (58,6 %).

À l’inverse, certaines professions s’inscrivent plus volontiers à des actions en présentiel, comme les orthoptistes et les orthophonistes (environ 50 % des inscriptions). Les actions présentielles représentent 22,6 % des inscriptions, les actions mixtes combinant les deux modes, 19,2 %.

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