Comme il l’avait déjà fait en septembre 2021, le Comident alerte à nouveau la profession sur l’augmentation des prix dans la filière dentaire.
Mais si en septembre la cause en était la surchauffe de l’économie mondiale lié à la reprise économique post-Covid, il s’agit cette fois des tensions internationales liée au conflit en Ukraine et « aux difficultés nées de la situation sanitaire dans certaines zones du globe ». Et particulièrement de la Chine. La politique du « zéro Covid » y induit des confinements très stricts mettant à l’arrêt de grandes zones de production du pays.
« Au même titre que pour l’ensemble des secteurs, les industries bucco-dentaires sont confrontées à une augmentation sans précédent de leurs coûts de production (matières premières, transport, etc.) », explique l’organisation professionnelle, qui regroupe les fabricants et distributeurs de matériels, matériaux et de nouvelles technologies du secteur dentaire.
« Le prix des matières premières importées a augmenté de 35 %, celui de l’ensemble des matières industrielles de 29 %, et le pétrole de 93 %. Les coûts de transport se sont également envolés allant jusqu’à des augmentations de 10 000 % dans certains cas », détaille le Comident. Conséquences : des ruptures de stocks et des augmentations de prix sensibles alors même que les industriels et les distributeurs « doivent déjà intégrer à leurs tarifs les effets de la mise en place du règlement européen sur les dispositifs médicaux ».
« La répercussion, même partielle, de l’augmentation de certains coûts sur le prix de vente est aujourd’hui capitale pour assurer l’équilibre des opérateurs, estime le Comident. Nous sommes mobilisés pour limiter les ruptures et hausses de prix, et appelons toute la filière à la solidarité. »
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