Comme pour chaque évaluation, la HAS a procédé à une analyse critique de la littérature (recommandations de bonne pratique, rapports d’évaluation technologique, méta-analyses et revues systématiques) et d’essais cliniques, « identifiés par une recherche documentaire systématique et sélectionnés sur des critères explicites ».
Selon elle, les études n’ont pas mis en évidence de différences significatives en matière de taux de succès, par rapport aux autres thérapeutiques de conservation de la vitalité pulpaire (coiffage pulpaire indirect, pulpotomie partielle, pulpotomie cervicale), « mais les études étaient de faible puissance et les données, parcellaires et de mauvaise qualité, ne permettent pas de conclure formellement, précise-t-elle. Le taux de succès de la procédure variait selon les études et son estimation est, de fait, difficile. À titre d’exemple, à deux ans, sur dent temporaire, il était estimé à 89 %, et sur dent permanente, il variait de 52 à 93 % selon les études ».
Toutefois, écrivent les auteurs, « les données semblent indiquer une certaine influence du statut pulpaire (en faveur des dents asymptomatiques), de l’étendue de la lésion carieuse (en défaveur des lésions touchant plus de parois), du stade d’édification radiculaire (en faveur des dents permanentes immatures) et du type de restauration finale (en défaveur de l’utilisation du ciment verre ionomère). Aucune conclusion pertinente ne peut non plus être donnée concernant le type le matériau utilisé, l’âge des patients, le type de dent, l’origine de l’effraction, la localisation de l’exposition et l’expérience du praticien.
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