Busa, distribué par Henry Schein
Difficile de savoir, même en parcourant la volumineuse notice « Malabar », ce qu’il y a exactement dans ce ciment d’un nouveau genre, présenté par son fabricant aussi bien que par une copieuse littérature scientifique comme LA nouvelle référence en matière de ciment endodontique.
La présence de silicates de calcium, ainsi que la prise en 4 heures, jusqu’à 10 heures en conditions très sèches, fait penser à une déclinaison du MTA auquel il est fréquemment comparé dans les études. La forme proposée ici, en seringue préremplie de 2 g, est destinée à l’obturation canalaire en technique monocone ou en condensation latérale. En effet, même s’il supporte a priori pas trop mal des élévations de température raisonnables (donc contrôlées), sa chimie ne s’accorde semble-t-il pas si bien que ça d’être thermiquement violentée !
À l’usage, la consistance du ciment est idéale : les embouts intra-canalaires fournis, longs et flexibles, permettent de déposer une quantité précise de ciment à l’endroit souhaité. Il sera ensuite étalé sur les parois canalaires, à l’aide d’une pointe de papier par exemple, avant l’insertion du maître cône dont l’extrémité aura elle aussi été enduite de ciment. Notons que dans le coffret fourni pour cette évaluation figurait aussi un distributeur de pointes calibrées de 15 à 60, en conicité 4 %. Si les pointes papier sont conventionnelles, les pointes de gutta-percha sont présentées comme étant imprégnées et recouvertes de Bioceramic. L’intérêt n’est pas très clair, si ce n’est de laisser penser à une meilleure homogénéité de l’obturation ou à une plus grande disponibilité du principe actif… À confirmer en suivant l’actualité scientifique foisonnante sur ce produit prometteur !
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