Du 5 février au 5 mars, Santé publique France lance une campagne de communication (médias et réseaux sociaux) pour promouvoir Tabac Info Service, expliquer que le contexte sanitaire peut malgré tout être une occasion pour arrêter de fumer et donner des clefs pour y arriver.
L’Agence nationale a publié les premières estimations des décès attribuables au tabagisme en France à l’échelle régionale. Si nationalement la part attribuable des décès est de 13 % (75 000), elle varie de 3,7 % en Guadeloupe à 15,5 % en Corse, suivie du Grand Est (14,7 %) et des Hauts de France (14,5 %).
Chez les femmes, la fraction de décès attribuables au tabagisme représentait 6,9 % au niveau national (19 800) elle varie de 1,3 % en Guadeloupe à 8,7 % en Ile-de- France.
Chez les hommes, cette fraction représente 19, 3 % sur l’ensemble du territoire (57 300) et varie de 5,9 % pour la Guadeloupe à 23,2 % pour les Hauts-de-France.
Les causes des décès les plus fréquentes attribuables au tabagisme sont les cancers avec plus de 45 000 décès suivis par les maladies cardiovasculaires (plus de 17 000).
Rappelons une nouvelle fois, que les chirurgiens-dentistes peuvent conseiller leurs patients fumeurs et prescrire des traitements de substitution nicotinique (TSN) : gommes, patchs, pastilles,etc. Ils sont remboursés sur prescription à 65 % par l’Assurance Maladie et souvent aussi par les complémentaires santé. Le conseil d’arrêt donné par un professionnel de santé augmente de plus de 50 % les chances que le fumeur parvienne à arrêter et qu’il maintienne son abstinence à long terme, c’est-à-dire plus de 6 mois.
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