En 2022, 673 190 personnes sont décédées sur le territoire français, un effectif un peu plus élevé qu’en 2020 et 2021, indiquent les statistiques de la Drees et de Santé publique France, publiée le 8 octobre.
L’âge médian des décès toutes causes est stable : 83 ans.
Les tumeurs, c’est-à-dire les cancers, restent la première cause de décès et comptent pour un quart d’entre eux (25,5 %). Les tumeurs de la trachée, des bronches et des poumons font le plus de victimes (18 % des décès par tumeur). Viennent ensuite les tumeurs du côlon, du rectum et de l’anus puis celles du sein et du pancréas. Les décès par tumeur concernent généralement des personnes plus jeunes que ceux toutes causes confondues : 75 ans.
Les maladies cardio-neurovasculaires (infarctus du myocarde, l‘AVC ou insuffisance cardiaque) sont la deuxième cause de décès (20,8 % des décès). Il s’agit de la cause la plus fréquente chez les 85 ans et plus.
La troisième cause de décès sont les maladies de l’appareil respiratoire (hors Covid-19) qui sont en cause dans 6,7 % des décès et ont fortement progressé (24 % sur un an). « Cela s’explique en partie par les deux épisodes de grippe saisonnière (mars-avril et décembre 2022), en même temps que par la circulation d’autres virus respiratoires (notamment le virus respiratoire syncytial [VRS]) », décrypte le service statistiques du ministère de la santé. Les mortalités par pneumonie et maladies chroniques des voies respiratoires inférieures sont également en hausse.
En revanche, le nombre de décès dus au Covid-19, lui, diminue de près d’un tiers par rapport à 2021 et devient la 5ème cause de décès (41 291 décès).
La quatrième cause de décès sont les accidents : transport, chutes accidentelles, noyades, intoxications accidentelles, expositions à la fumée, « fausses routes » obstruant les voies respiratoires, etc. Le nombre de décès dus à « ces causes externes » est de 44 800, soit 6,7 % des décès.
La mortalité liée au suicide est de 14,2 pour 100 000 habitants (soit 9 200 décès, stable par rapport à 2021). Les trois quarts des décès concernent des hommes, dont près de la moitié ont moins de 65 ans.
Enfin, la part des décès à l’hôpital continue de diminuer, alors que celles en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et à domicile progressent.
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