Olivier Véran, député LREM d’Isère et ancien conseiller santé d’Emmanuel Macron durant la campagne électorale, monte au créneau pour plaider la suppression du numerus clausus. « Je ne comprends plus la légitimité de ce système de sélection alors qu’aujourd’hui, un médecin sur quatre qui s’installe en France a été formé dans un autre pays », lance-t-il ainsi dans les colonnes du quotidien La Croix du 15 janvier.
« Je m’insurge contre cette idée qu’il y aurait suffisamment, voire trop de médecins en France, et que le seul problème serait celui de leur répartition. Pouvez-vous me citer une ville en France où il y a trop de médecins ? », poursuit le neurologue. Il propose d’instaurer un « numerus apertus », c’est-à-dire un seuil plancher (et non un plafond) pour adapter l’offre de soins non plus aux capacités de formation mais aux besoins réels.
« Je propose qu’à l’avenir, on dise aux facultés : « Vous aurez au minimum 8 205 étudiants à admettre cette année (le numerus clausus médecins). Mais ensuite, libre à vous d’en former davantage si vous avez de bons éléments ou des besoins de santé spécifiques dans votre région. »
En finir avec le numerus clausus
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire
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