à l’oxyde d’aluminium, avec différentes tailles de particules et en combinaison avec un mordançage à l’acide phosphorique, sur le collage indirect d’attaches linguales
Le mordançage par l’acide phosphorique est la technique conventionnelle de préparation de l’émail. Afin de prévenir le décollement d’attaches en cours de traitement orthodontique et de préserver l’intégrité de l’émail, d’autres techniques de préparation de l’émail ont été proposées : mordançage avec d’autres acides que l’acide phosphorique, irradiation laser et sablage à l’oxyde d’aluminium. Les résultats de ces divers protocoles ne sont pas concordants.
Le but de cette étude était de comparer la force d’adhésion et la localisation des ruptures d’adhésion de brackets linguaux collés en technique indirecte après sablage des surfaces amélaires linguales à l’oxyde d’aluminium, avec des tailles de particules de 27 μm, 50 μm, 90 μm, suivi d’un mordançage à l’acide phosphorique à 37 %. Cette étude est la première qui ait été consacrée à cette question spécifique.
80 prémolaires maxillaires ont été réparties de façon aléatoire en quatre groupes de même taille. Les groupes ont été numérotés en fonction de la méthode de préparation de la surface d’émail linguale : le groupe 1 (groupe témoin) avec un mordançage à l’acide phosphorique à 37 %, les groupes 2, 3, et 4 pour lesquels le mordançage à l’acide phosphorique a été précédé d’un sablage des surfaces amélaires linguales à l’oxyde d’aluminium, avec des tailles de particules de respectivement 27 μm, 50 μm, 90 μm. Les brackets linguaux ont été collés en technique indirecte en utilisant le même protocole et le même adhésif (Sondhi) pour tous les groupes.
La résistance maximale au cisaillement avant décollement des brackets a été mesurée au moyen d’une machine d’essais et les emplacements des ruptures ont été classés selon l’Indice d’adhésif restant.
L’analyse de la variance a été employée pour comparer la force de liaison moyenne entre les groupes. Les différences mesurées avec l’Indice d’adhésif restant ont été évaluées avec le test de Kruskal-Wallis.
Les résultats montrent l’absence de différences statistiquement significatives de la résistance moyenne au cisaillement ou des variations de l’Indice d’adhésif restant entre les quatre méthodes de préparation amélaire.
Les auteurs concluent que le sablage des surfaces amélaires linguales avec différentes tailles de particules d’oxyde d’aluminium, suivi d’un mordançage à l’acide phosphorique, n’accroît pas la résistance au cisaillement de brackets collés en technique indirecte et n’influe pas sur la quantité d’adhésif restant sur l’émail.
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