La crise sanitaire a aussi impacté le DPC : en 2020 les inscriptions ont globalement baissé de 9,7 %. « L’activité de DPC présentielle a été empêchée pendant toute la période du premier confinement et nombre de professionnels n’ont pu s’engager », souligne l’Agence nationale DPC dans son bilan annuel 2020 publié le 5 février. Sans compter que 2020 représente la première année de la nouvelle période triennale de l’obligation ce qui ne pousse pas non plus à s’inscrire…
Deux professions, les masseurs-kinésithérapeutes (+ 10,5 %) et les infirmiers (+ 3,1 %), ont tout de même connu une dynamique d’inscription plus importante qu’en 2019. Avec 10 216 inscriptions, les chirurgiens-dentistes reculent de seulement – 4,3 % et font bien mieux que les autres professions : – 55,5 % pour les pharmaciens, – 44,9 % pour les biologistes ou encore – 15,9 % pour les médecins. A noter que dans 7 cas sur dix (70,3 %) les confrères ont suivi des actions de formation à distance ce qui là aussi est bien mieux que la plupart des autres professions de santé.
Si l’ANDPC dénombre 10 216 inscriptions aux formations proposées par les 478 organismes de DPC destinés aux chirurgiens-dentistes, il n’y a eu en fait que 6 861 confrères inscrits en 2020, un praticien pouvant s’inscrire à plusieurs formations. Sur la période triennale précédente 2017-2019, seuls 12 004 praticiens se sont inscrits soit seulement 32 % de l’effectif de la profession, le moins bon score (88 % pour les pharmaciens et 58 % pour les médecins, par exemple).
L’Agence rappelle enfin, qu’elle a mis à disposition de tous les professionnels de santé un document de traçabilité nommé « Mon DPC ». Accessible depuis le site (www.agencedpc.fr), ce dossier électronique donne la possibilité de conserver l’ensemble des justificatifs de son parcours de DPC et d’en rendre compte à aux autorités de contrôle, ordres, ARS ou employeurs.
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